Famille des labiacées
Savourée, sadrée, herbe de Saint-Julien,
pebre d' aï, poivre d' âne.
On distingue deux sarriettes: la vivace que l' on sème et que l' on bouture et qui reste en place plusieurs années et l' annuelle qu' on doit semer tous les ans. Les deux forment une touffe haute de 20 à 30 cm qu' on peut aussi cultiver en pot.
Ses petites feuilles étroites sont grisées et ses petites fleurs sont blanches ou nacrées.
Méllifère, la plante attire papillons et insectes butineurs. Son miel est recherché.
On conserve ses rameaux secs.
Elle a la même attirance que thym pour les sols secs et bien drainés, voire calcaires.
Elle peut remplacer le thym.
On la retrouve lors de la cuisson des grillades,
des féculents dont elle facilite la digestion, des ragoûts,
des sauces, le porc, le gibier
les salades...
En Provence, elle entoure les petits fromages de chèvre et les parfume.
L' infusion de feuilles et de fleurs passe pour
aphrodisiaque, mais elle vous rendra surtout service en cas de crampes d'
estomac,
d' asthme, en gargarisme, en bains stimulants,
en lotions, contre les plaies bénignes et
aussi contre les rhumatismes.
La sarriette est une plante qui provient du bassin méditerranéen,
elle est connue depuis l' antiquité. Pline l' Ancien la recommande
comme étant une bonne médecine, les romains l' utilisent pour
parfumer sauces et vinaigres. Virgile et Martial la considèrent comme
aphrodisiaque, de même, les égyptiens l'utilisent-ils dans
tous les philtres
d' amour. Les romains l' appréciaient tellement qu'ils l'ont propagée
dans toute l'Europe.
Durant le Moyen Age, elle est cependant longtemps considérée
comme une herbe du diable ( car aphrodisiaque…) Mais Sainte Hildegarde
& Albert le Grand encouragent sa culture et la rétablissent comme
une panacée universelle…