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L'ESTRAGON


Famille des Composées, Astéracées

Dragon, serpentine, targon.

C' est une plante vivace, très tenace
au fil des ans, elle forme une belle touffe de 60 à 70 cm, aus longuesfeuilles parfumées.

Généralement une seule touffe suffit par famille;
si vous en plantez plusieurs, espacez-les de 50 cm
.

On plante une souche ou un éclat enraciné,
entre l' automne et le printemps,
dans un sol riche à exposition dégagée.

L' estragon supporte la mi-ombre.

Il fleurit mais ne fructifie pas. Si votre estragon donne des graines, c' est un estragon de Russie
(Artemisia dracunculoïde) au parfum moins subtil.

L' estragon peut aussi se multiplier par bouturage.


Il parfume les salades, fromages frais et reste
l' élément indispensable d' une béarnaise
ou d' un poulet à l' estragon.

Quelques rameaux dans le vinaigre et dans les cornichons leur communiqueront
une saveur délicate.

Aromatique et digestif, il aide les estomacs paresseux. Prnez-le alors en infusions ou liqueurs.

 

 

 

 

 

L'estragon est une armoise, qui est un genre qui comprend plus de 300 espèces dont l'Absinthe,
la citronnelle ou le Génépi.


Originaire des steppes de l'Asie centrale, l'estragon était déjà reconnu par Dioscoride comme l'herbe aux dragons, Grecs et Romains la croyaient efficace contre les morsures de serpents. En Inde, le jus d'estragon et de fenouil était une boisson réservée uniquement aux souverains. Avicenne nous indique dans son 'Canon de la médecine' que l'estragon était très utilisé par les peuples arabes contre les morsures de vipères, d' où le nom de "targon" (Tarkhoum en arabe), voisin du grec "drakontion" et du latin "dracunculus" signifiant petit dragon ou petit serpent.
contre la peste et le choléra. A la fin du Moyen Age, l'estragon est introduit en Europe par les croisés pour une utilisation proche de celles décrites par Avicenne et Dioscoride ; mais sa galénique change : on préfère l'utiliser sous forme de liqueur… On le voit apparaître en France au XVIème siècle parmi les herbes cultivées par les moines ( sans aucune réticence, car c'est l'une des rares plantes aromatiques à laquelle on n'attribue pas de vertus excitantes ou aphrodisiaques !)
Culture
Utilisation
Historique